Points communs et différences

Pour mériter le titre d’aérodrome, une surface de décollage et d’atterrissage pour les avions doit posséder un certain nome d’équipement et être référencée à la DGAC. Alors petits et gros avions peuvent s’y poser.

Des équipements communs

Eléments communs à tous les aérodromes

La France compte 460 aérodromes. C’est un record en Europe. Tous ne sont pas ouverts à la Circulation Aérienne Publique (CAP). Certains sont réservés à des usages privés ou administratifs.

Certains ont des usages réservés à des types d’activités spécifiques (altiports, héliports, hydrobases)

On trouve sur ces plate-formes une ou plusieurs pistes (balisées avec des repères de couleur blanche) avec des taxiway (balisés par des repères de couleur jaune) permettant de circuler jusqu’au(x) parking(s). Le terrain possède une aire à signaux avec une chaussette (ou manche à air) pour indiquer la direction du vent.

A cela, il faut ajouter des bases ULM, plus nombreuses (1200 environ) qui sont établies sur simple accord de la mairie et du propriétaire du terrain. Les avions, même légers ne s’y posent pas. Elles peuvent cependant accueillir des hélicoptères. Ces derniers peuvent en effet atterrir sur des surfaces de dimensions réduites.
Un aérodrome devient un aéroport dès qu’il est prévu qu’il puisse accueillir des activités commerciales de transport de passagers ou de fret civil. Ils accueillent alors des agents administratifs (circulation aérienne ou douanes par exemple) et les équipement nécessaires (Hall, Hangar, bureaux).
Sur un aéroport, le trafic est géré depuis la tour de contrôle. Les avions sont parqués généralement dans des hangars afin de les les protéger des intempéries.
Dans le cas d’un aéroport de plus grande importance, on pourra trouver plusieurs pistes et de nombreuses aires de stationnement pour les avions.

Des équipements supplémentaires

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A proximité d’aéroport, on trouve également des systèmes d’aide à la navigation (VOR, DME, radiocompas), à l’approche (ILS) et à l’atterrissage :
Le PAPI (Precision Approach Path Indicator) ou AVASIS  (Abbreviated Visual Approach Slope Indicator System) se compose 4 lampes dont la couleur (rouge ou blanche) permet d’indiquer au pilote s’il est sur le bon plan de descente (deux blanc et deux rouge), trop haut (un rouge ou tout blanc)  ou trop bas (un blanc ou tout rouge).
L’AVASIS comporte deux lignes parallèles de trois lampes chacune. Si les deux lignes sont blanches, l’avion est trop haut, si les deux lignes sont rouges, il est trop bas, si celle du haut est rouge et celle du bas est blanche, le plan de descente est bon.
 
 

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