Séparer les avions qui volent de ceux qui se déplacent au sol
Que ce soit sur les aérodromes contrôlés ou les aérodromes de campagne, la circulation au sol est organisée (on ne peut pas faire n’importe quoi). L’idée est de séparer en deux populations distinctes les trafics en situation de vol et ceux en situation de se déplacer au sol. C’est pour cela que les plans d’occupation des aérodromes se divisent en aires de circulation.
L’organisation générale de la circulation
On distingue sur tous les aérodrome une zone ou l’on considère que les trafics effectuent des manœuvres relatives au décollage et à l’atterrissage et une autre zone dans laquelle leurs mouvements ont pour unique objectif de se rendre d’un point à un autre.
• L’aire de manœuvre est la partie d’un aérodrome à utiliser pour les décollages, les atterrissages et la circulation des aéronefs à la surface, à l’exclusion des aires de trafic (source DGAC). Elle comprend la piste et les voies d’accès à la piste (taxiway). Entre les deux se situe une frontière appelée « point d’attente » ou « point d’arrêt ». C’est au sein de cette aire que sont séparés les trafics au sol et les trafics roulants Un avion situé dans la bande de piste est considéré comme en situation de vol.
• L’aire de trafic est l’aire destinée à l’embarquement, à l’avitaillement, au stationnement ou à l’entretien des aéronefs (source DGAC).
L’aire de mouvement comprend l’aire de manœuvre et l’aire de trafic. Cette aire est essentielle car elle est la base même de l’exploitation de l’aérodrome.
Aire de mouvement = aire de manœuvre + aire de trafic
Il faut alors les respecter scrupuleusement et être très vigilant pour éviter tout risque de collision et ne pas gêner le trafic.
Lorsqu’il y a plusieurs pistes, des panneaux permettent de guider les pilotes au sol pour utiliser les bons chemins de roulement (taxiway).