Classification et éléments constitutifs
Un très grand nombre d’aéronefs utilisent la portance aérodynamique pour s’élever dans les airs. Ils constituent la famille des aérodynes. S’ils disposent de moteurs, ils sont autonomes pour décoller et atterrir. Dans le cas contraire, ils doivent se trouver à une certaine hauteur avant de pouvoir voler.
Classification
Ce qui caractérise un aérodyne c’est le fait de pouvoir se maintenir en l’air grâce au mouvement d’une surface portante. Soit cette voilure est fixe, soit elle tourne sur elle-même. Certains aérodynes comme les avions de tourisme possèdent un groupe motopropulseur (moteur, réacteur …) et d’autres n’en possèdent pas (avion, deltaplane …).
Dans la famille des aérodynes avec GMP, les ULM se distinguent par leur masse max (500 kg), leur limite en puissance (100 HP) et le nombre de passager (1PAX uniquement en plus du pilote). Leur fonctionnement est parfois strictement identique à un aérodyne plus « lourd » (C’est le cas de l’ULM 3-axes qui fonctionne comme un avion) d’autres fois il est spécifique au type d’appareil (cas du deltaplane).
Pour finir, on remarque que si certains aérodynes sont très courants (avions, 3-axes, planeurs), d’autres sont plus confidentiels (wingsuit, deltaplanes) voire sont tombés en désuétude (Flying body)
Description d’un avion de tourisme
La cellule d’un avion comprend le fuselage (c’est à dire en forme de fuseau pour optimiser la pénétration dans l’air), l’aile (généralement symétrique de part et d’autre du fuselage), la queue, le train d’atterrissage et les gouvernes disposées sur les ailes et la queue de l’avion.
Le fuselage comprend le compartiment moteur souvent placé dans le nez de l’avion, le cockpit (où se trouve le poste de pilotage), séparé de la cabine passagers sur les appareils commerciaux et de l’emplanture des ailes.
Le dessous des ailes est appelé intrados, le dessus est appelé extrados et le bout des ailes est appelé « saumon ». L’avant de l’aile est le bord d’attaque. L’arrière de l’aile est le bord de fuite.
Le train d’atterrissage est composé d’un train principal et :
- d’une roulette de queue pour un train dit classique
- d’une roulette de nez pour un train dit tricycle
Vocabulaire Français-anglais
La plupart du temps, on trouve au bout des ailes, les ailerons qui sont les gouvernes en roulis ainsi que des dispositifs hypersustentateurs (volets de bords de fuite, ou becs de bord d’attaque). Il arrive que certains appareils soient équipés d’aérofreins.
On parle d’empennage lorsque la queue de l’avion est constituée d’un plan vertical et d’un plan horizontal. Cet empennage dispose de plans mobiles permettant de diriger l’avion suivant l’axe de tangage (gouverne de profondeur) ou de lacet (gouverne de direction).
En fonction de leur usage, les avions sont structurés différemment. Il existe des formules adaptées aux avions de tourisme, de chasse, de voltige …
Description d’un avion de chasse
Un avion de chasse, par exemple doit pouvoir atteindre des vitesses supersoniques mais aussi être maniable et il doit pouvoir être ravitaillé en vol. Le Mirage 2000 par exemple dispose d’ailes de forme delta, de becs de bord d’attaque (et non des volets de bord de fuite), et son empennage ne comprend pas de plan horizontal. La gouverne de profondeur est située à l’arrière de l’aile. Il est équipé d’une perche de ravitaillement, d’un siège éjectable et d’un radar dans son nez puisque l’énorme moteur occupe la moitié arrière du fuselage.
Description d’un hélicoptère
Les hélicoptères quant à eux font partie des aérodynes à voilure tournante. Le rotor principal a pour fonction de générer la portance. Cette rotation provoquant un couple de rotation autour de l’axe vertical, s’il n’y avait pas de rotor de queue (ou rotor anticouple) l’hélicoptère se mettrait à tourner sur lui-même. Le rotor de queue permet de contrôler l’appareil suivant l’axe de lacet.