Pour définir différents niveaux de services et différentes règles

Afin de permettre aux contrôleurs de rendre les services (espacement, info-trafic, météo), les pilotes sont tenus de connaitre leurs droits et devoirs dans les différents espaces aériens. Pour ce faire, ceux-ci sont classifiés en fonction de la liberté de circulation qu’ils offrent.

Une liberté de circuler qui dépend de la densité du trafic

La définition de classes d’espace aérien répond à une problématique simple : les avions de tourisme et les avions commerciaux :

  • n’investissent pas toujours les mêmes espaces aériens,
  • sont sous des régimes de vol différents (IFR, VFR)
  • évoluent dans des zones dont la densité de trafic peut varier énormément.

Il est donc nécessaire d’assurer la sécurité des uns dans des zones à forte densité et mixité mais aussi de ne pas trop contraindre le déplacement de ceux qui évoluent dans des zones géographiques peu fréquentées.
Suivant la classe d’espace dans laquelle il se trouve, un avion devra respecter des règles particulières et bénéficia de certains  services pour voler en sécurité.

Obligations et services dans les 4 principales classes d’espaces aériens

IFR ou VFR

Les vols IFR sont les vols dits « aux instruments » (Instruments flight rules) sont des aéronefs, souvent commerciaux qui, au cours de leur vol doivent pénétrer une zone de classe A ou bien une région ou la visibilité est trop faible. Ils sont équipés d’instruments permettant le vol sans voir son environnement.

Les vols VFR sont les vols généralement pratiqués en tourisme pour lesquels la visibilité est suffisante. Sur de petits aérodromes, non contrôlés, les pilotes pratiquent l’auto-information. Ils annoncent par la radio leurs intentions aux autres usagers de la plateforme.

Une clairance est une autorisation. Clairance obligatoire signifie que le pilote ne peut aller d’un point à un autre que s’il y a été autorisé.

Espaces contrôlés : organisation autour des aéroports

Un avion approchant d’un aéroport disposant de CTR, prendra successivement contact avec différents contrôleurs. Il ne pourra prendre aucune décision sans en recevoir une clairance. L’espace CTR est donc généralement classé C ou D.

La gestion du trafic autour des aérodromes est extrêmement codifiée. Le service du contrôle se divise en trois grandes spécialités :

  • le contrôle local d’aérodrome (CLA ou TWR) assure la sécurité et le respect des procédures dans les phases de décollage, d’atterrissage et de roulage (en fait les phases effectuées à vue). Il peut être complété dans les gros aéroports : Delivery (DEL), sol (GND).
  • le contrôle d’approche (APP) assure la coordination du trafic sur les trajectoires de montée, d’attente et d’approche (jusqu’au sol si l’avion effectue une arrivée IFR).
  • le contrôle régional (CCR) assure la sécurité du trafic en IFR lorsqu’il passe d’un aérodrome à un autre (entre les approches). Il prend en charge la montée en dehors des TMA, la croisière et le début de la descente jusqu’à la prise en charge par l’approche du terrain d’arrivée.
Dans une CTR, généralement la classe est C ou D (radio obligatoire)

D’autres structures, plus petites proposent des services d’information de vol (trafic, météo)  délivrées par des agents AFIS non-habilités à délivrer des clairances.


 
 

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